Dans
le cadre des vases communicants de janvier 2016
Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre...
Une photo des derniers arrivés dans le jardin
Et une succession de mots à déguster
Les ânes trompés par leurs
bouches d'orgue
Se servent de la Terre comme
d'un chandelier
Sans flamme.
Le temps s'assagit puis monte
à l'échelle
Crier au monde que le passé
vient de mourir
Et qu'un cimetière crée les
hommes
Comme le ciel la dernière
pluie.
Un orage s'abat sur les corps
tendus,
Un âne cherche sa carotte
Entre les lèvres de Dieu.
Des arbres font le compte du
nombre
De feuilles qu'ils leur
restent
Avant de renaître.
Les sabots écartent les
ombres
De l'hiver,
Il se retrouve nu,
Avec une aiguille collée
Au torse.
Les ânes s'agitent comme des
guêpes,
Une musique se fait entendre
Sous le sable.
C'est un bateau charitable
Qui se lance à la conquête
Des squelettes de mondes
inconnus.
Les animaux guettent le bec
De l'oiseau à chemise,
L'ordinaire tracte pour la
tenue
D'une assemblée
extraordinaire.
Vive le vent,
Vive les dents de l'hiver.
Grand merci à Mickaël
Et
que sont les VASES COMMUNICANTS ?
« François Bon Tiers
Livre et Jérôme Denis Scriptopolis sont à l’initiative d’un projet de vases communicants (au départ cela s’appelait le Grand dérangement, pas peu fier
d’avoir trouvé ce titre de vases
communicants) : Le premier vendredi du mois, chacun écrit
sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les
échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens
autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre.
Beau programme qui a
démarré le 3 juillet
2009 entre les
deux sites, ainsi qu’entre Fenêtres / open space d’Anne Savelli et Liminaire.
Si vous êtes tentés
par l’aventure, faîtes le savoir sur le mur du groupe Facebook des vases communicants…